La socio-esthétique est une nouvelle spécialisation mise au service des personnes âgées contribuant à les accompagner.
Grâce à l’instauration d’une relation interpersonnelle, hors du champ médical, ainsi qu’au confort et au bien-être que peuvent procurer les soins esthétiques dispensés avec tact, sourire et dans le respect de la dignité de la personne, la socio-esthéticienne redonne confiance et estime de soi.
Son sens de la relation humaine et son professionnalisme (spécialisation diplômée d’Etat inscrit au RNCP parue au Journal Officiel le 13 Octobre 2007 dispensée par le CODES) permettent par des moyens innovants, simples et peu coûteux, de créer avec les résidants un lien avec l’extérieur et de favoriser la communication.
Elle les encourage à garder leur identité en conservant une apparence soignée, ce qui contribue à redynamiser la personne âgée et l’aide à accepter ce qu’elle est en train de vivre.
De plus, elle permet d’améliorer l’image de soi tant pour la personne âgée que pour son entourage. Mais aussi de créer un espace où la personne peut exprimer ce qu’elle ressent, pense, rêve et surtout de redonner des désirs. Sans oublier que cette intervention est non médicalisée, en effet, elle apporte des bons moments, notamment la détente, le bien-être…
Elle permet également aux personnes atteintes d’une démence de pouvoir bénéficier de ces soins sans aucune contrainte.
En somme, la socio-esthéticienne cherche à donner une dimension humaine à cet établissement en apportant de la douceur et du confort aux résidants. Comme vous avez pu le comprendre, l’esthétique de la personne âgée n’est pas de « masquer » les marques des années mais de les aider à supporter leurs conditions « en les encourageant à tirer le meilleur parti des ressources physiques et psychiques qu’elles possèdent ».
Enfin, ce métier est avant tout un travail d’équipe mis en place avec l’aide de l’ensemble du personnel.
« N’est-ce pas un métier réjouissant lorsque l’on voit arriver un résidant attristé, s’en aller de son soin avec un sourire enjoué ».
HELENE GEHANT
Article publié le 2 septembre 2008
Ehpad « Les Cristallines » – lyon 03
