Qui je suis ?
Je m’appelle Hélène NICOLLE GEHANT.
J’ai 35 ans.
Mon métier ?
Je suis socio-esthéticienne depuis 11 ans.
Je travaille à l’hôpital dans les soins de support en cancérologie.
J’accompagne les patients fragilisés par la maladie et/ou les traitements de cancérologie dans le retour vers l’estime de soi.
Mes services ?
Je propose différents accompagnements qui peuvent passer par le touché corporel : soin du visage, modelage corps… C’est par ce biais que de nombreux maux ainsi que l’émotion se libèrent. C’est le premier pas vers une reconstruction de la confiance et de l’estime de soi. Cette reconstruction passe par la réappropriation du corps meurtri par les cicatrices…
Je m’efforce d’apaiser les effets secondaires des traitements : chimiothérapie et radiothérapie. Ils sont souvent oubliés par le corps médical mais cependant importants pour le moral du patient. Dans certain cas, cela permet d’éviter l’arrêt du traitement.
En cancérologie on ne parle que de la chute des cheveux, mais on est loin de la vérité. Les patients rencontrent beaucoup d’autres complications souvent douloureuses (La chute des ongles, le rush cutanée (brulure de la peau avec une forte acné), la brulure de la peau… etc).
Pour tout ces effets, les premiers mots sont souvent associés à la douleur. Je me suis longuement intéressé à ces effets. Avec la confiance de certains oncologues, j’ai réussi à mettre en place des protocoles de soins afin d’en limiter les effets et surtout ne pas en souffrir. Il n’est plus concevable de souffrir au 21ème siècle, sachant que nous avons des solutions.
Mon histoire :
Je suis née dans une famille aimante à la campagne dans la région de la Haute-Saône.
Depuis toute petite, j’ai toujours su que ce je voulais c’était m’occuper des autres pour les rendre heureux et beaux.
A 10 ans je disais à qui voulait l’entendre que le métier que je voulais faire c’était « esthéticienne pour les personnes malades ».
A cet âge-là, j’étais souvent malade et puis, il y avait cette dyslexie qui m’accompagne depuis le début.
Très vite, j’ai été atteinte par le manque de bienveillance des autres. C’est à ce moment je crois, que j’ai compris que ce qui m’intéressait et était devenu important pour moi, c’était montrer qu’il y avait en chacun de nous des choses extraordinaires.
Qui n’a pas connu les critiques des autres à l’école ? Qui n’a jamais souffert de ces premières blessures qui déjà, entamaient lentement mais irrémédiablement notre confiance en nous et bien plus profondément encore… l’estime de soi ?
Les problèmes de poids, les jalousies diverses… Les premières crevasses de notre confiance en soi. Je n’ai pas oublié les insultes blessantes qu’on me lançait régulièrement… parce que j’étais ronde…
C’est sans doute ce qui fut la base de ma volonté et de ma détermination actuelle. C’est aussi ce qui m’a permis de devenir qui je suis et surtout, de pratiquer ce métier merveilleux : socio-esthéticienne.
Une vie en apparences parfaite au regard des autres. La maison, le travail, un petit garçon magnifique… Que demander de plus ?
Et puis… la solitude, un mari jamais présent et peu attentif à notre couple, une vie dans laquelle je devais tout gérer.
Très vite, l’envie d’un deuxième enfant…
Avril 2018… Après deux années de lutte acharnée et de fatigue, c’est la fin du rêve. Je dois me résigner, la famille ne s’agrandira pas.
En 2019, la série continue, mon couple éclate. Mon mari nous quitte pour une autre.
Sacré manipulateur en vérité. Il semble que je n’avais aucune chance.
Après des épreuves extrêmement compliquées pour moi, je décide de me reconstruire, seule avec mon fils.
Je décide de me faire aider. Une aide qui me permet de grandir et de retrouver une confiance et une estime de moi.
Je modifie ma perception de la vie.
J’ouvre enfin les yeux. Tout change enfin.
J’apprends à me faire confiance, à rencontrer de nouvelles personnes avec qui je pourrai m’épanouir.
Je me tourne vers de nouvelles formations pour parfaire mes compétences. C’est à ce moment que je réalise que c’est à moi qu’il appartient de reprendre en main l’évolution de mon parcours professionnel.
J’intègre alors plusieurs formations dont une sur les Ennéagramme durant laquelle j’apprends beaucoup.
J’y vois de plus en plus clair. Je suis enfin en phase avec moi-même
S’il est une chose que j’ai appris de tout ça c’est que l’essentiel est d’avoir confiance en soi.
L’Estime de soi est au bout du chemin.
C’est ainsi que vous pourrez vous dépasser et être la personne que vous avez toujours rêvé d’être.
De toute cette expérience, j’ai tiré mes plus grands enseignements.
Ils sont la garantie d’une meilleure compréhension de ce vers quoi vous souhaitez aller.
Si mon histoire de couple s’est mal terminée, je refuse que ce soit une fatalité.
Parlons-en ensemble et je vous y aiderai.